Jail Breakers
Nous vous avons présenté la semaine dernière le film « Haeundae », dans lequel on pouvait admirer le célèbre acteur Seol Kyung-gu. Ce vétéran du cinéma sud-coréen a joué dans de très nombreux films, souvent excellents. Il est notamment le personnage principal de « Gwangbokjeol teuksa » ou « Jail breaker » en anglais, une comédie à succès dont nous allons vous parler aujourd’hui.
Sortie en 2002, elle avait été vue par plus de 3 millions de spectateurs, et est devenue un classique de la comédie Made in Korea. Le titre coréen, « Gwangbokjeol teuksa », pourrait se traduire par « Les amnistiés du 15 août ». Le directeur est Kim Sang-jin. Ce dernier, en coopération avec le scénariste Park Jeong-woo, a réalisé nombre de comédies qui ont rencontré beaucoup de succès, comme par exemple « L’attaque de la station service ».
Mu-seok et Chae-pil sont de petits criminels pas très méchants ni très futés. Condamné initialement à une légère peine de prison, Mu-seok n’a qu’une obsession : en sortir. Après plusieurs tentatives ratées et douloureuses qui lui ont valu des successions d’extension de peine, il a trouvé son salut dans… une petite cuillère. Depuis 6 ans, à l’aide de celle-ci, il creuse. Et le grand jour est arrivé, son tunnel arrive bientôt à sa fin… Chae-pil, lui, est un petit nerveux, qui mise toute ses chances de sortie sur la prochaine amnistie. Il attend avec impatience sa libération pour rejoindre sa petite amie, interprétée par Song Yoo-na. Quand il apprend qu’il n’est pas sur la prochaine liste des amnistiés, il oblige Mu-seok de l’emmener dans son évasion.
Hélas… à peine sortis de prison, nos deux lascars apprennent en lisant le journal qu’en réalité, ils venaient d’être graciés ! Ils vont maintenant devoir le plus vite et le plus discrètement possible réintégrer leur cellule. Ils vont rapidement se rendre compte qu’il est plus facile de sortir de prison que d’y retourner. Sur son chemin de retour à la case prison, Chae-pil va découvrir que sa petite amie, une fille un peu volage qui craque à chaque fois qu’un homme chante sa chanson préférée, est sur le point de se marier… avec un policier. Pour empêcher le mariage, il ne trouve rien de mieux que de kidnapper sa belle… ce qui, bien sûr, ne va pas arranger leur tentative d’invasion.
En outre, pendant ce temps, à la prison, une révolte menée par un prisonnier fou furieux retourne la situation : ce sont les prisonniers qui séquestrent les gardiens. Un retournement qui est l’occasion de quelques scènes cocasses. L’arrivée de Mu-seok et Chae-pil se fera donc, comme on peut s’y attendre, au milieu d’une belle pagaille.
Vous aurez sans doute compris l’esprit du film, devenu un classique du genre. C’est une bonne comédie typique, du n’importe quoi, du délire bon enfant, mené à fond de train par un réalisateur déchaîné qui, visiblement, s’amuse. Les gags sont basiques, mais souvent drôles. Le comique du film entier est basé sur un humour très particulier, fait de hurlements et d’insultes poussées sous forme de cris stridents. Beaucoup de poursuites et de bagarres aussi. Certains spectateurs pourront se fatiguer à entendre chacun des personnages, homme comme femme, brailler l’un sur l’autre à longueur de scènes. Les autres apprécieront « Jail Breaker », et finiront eux aussi par craquer pour ces deux loosers sympathiques et finalement attendrissants.
Pour finir, une fois n’est pas coutume, sur une note people, on notera que le duo d’acteurs, Seol Kyung-gu et Song Yoo-na, se sont mariés dans la vraie vie !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire