lundi 25 octobre 2010

Les F1 vont-elles arracher l’asphalte en Corée ?

(20/10/2010)

Inquiétudes à la veille de la première édition du rendez-vous coréen

YEONGAM Après des mois de travaux retardés par les pluies et de longues semaines de doutes quant à l’organisation, ce week-end, de l’antépénultième manche du Championnat du Monde de F1, les Coréens ont reçu, il y a huit jours à peine, le feu vert définitif de la FIA.

Le premier GP de Corée de F1 de l’histoire devrait donc bien avoir lieu ce dimanche sur 55 tours d’un circuit sorti de nulle part, dans la province de Jeollanam, à sept heures de bus (un peu moins de 400 km) au sud de Séoul.

Le conditionnel reste toutefois toujours de mise car certains pilotes et teams managers craignent que l’asphalte coulé sur la piste début de semaine dernière soit encore trop frais et s’arrache en certains endroits comme cela avait été le cas lors du GP de Belgique 1985 à Francorchamps. Un cas de force majeure qui avait obligé, après les premiers essais, les organisateurs à reporter le GP quelques mois plus tard.

Pour éviter pareille catastrophe, les ouvriers coréens ont répandu en début de semaine de la poussière et du ciment sur le nouveau bitume où l’huile suintait encore dimanche dernier.

“Le cadre du circuit n’est pas encore terminé, mais le plus important pour nous, c’est le revêtement de la piste,” a déclaré Nick Heidfeld. “On espère que l’asphalte va tenir,” embraie son compatriote Nico Rosberg. “Il faut s’attendre à vivre quelques surprises,” estime le champion en titre, Jenson Button, tandis que le leader du Mondial, Mark Webber, philosophe, affirme que “ce sera la même chose pour tout le monde”.

C’est toutefois la toute première fois qu’un GP de F1 se disputera sur un tracé où aucune course n’a encore eu lieu. Seul pilote à avoir déjà bouclé un tour duKorean International Circuit , l’ex-pilote Hispania, Karun Chandhok, se veut rassurant : “Je suis persuadé qu’il n’y aura aucun problème. Beaucoup de rumeurs sont infondées.”

Pas que sur la piste d’ailleurs mais aussi sur les installations pas terminées, la nourriture, les hôtels, l’accès au site encore en chantier et même le crime organisé dans la région. “Il ne faut pas paniquer”, réclame-t-on chez Toro Rosso.“Tout va bien se passer.”

On en saura déjà un peu plus vendredi après midi après les premiers essais libres. En espérant que les vingt-quatre F1 n’arrachent pas le bitume...



Olivier de Wilde

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