
La Corée du Nord a tiré lundi une centaine d'obus en mer Jaune. Selon l'armée sud-coréenne, certains de ces obus sont tombés du côté sud de la frontière maritime. Cette dernière n'est pas reconnue par Pyongyang, et fait l'objet d'un fort contentieux depuis la fin de la guerre de Corée. Ces tirs d'artillerie ont eu lieu quelques minutes seulement après que les exercices militaires de cinq jours, menés par le Sud, toujours en mer Jaune, ne s'achèvent.
La veille, la Corée du Nord arraisonnait un bateau de pêche sud-coréen, en mer de l’Est cette fois. L’équipage de sept marins, quatre sud-Coréens et trois Chinois, est toujours détenu par Pyongyang. Séoul a demandé leur libération immédiate, un appel resté sans réponse.
Le professeur Yu Ho-yeol, du département d'études nord-coréennes à l'université de Koryo, nous livre son analyse au sujet de cette nouvelle dégradation des relations intercoréennes.
Un institut de recherche sur la Corée du Nord fondé par un réfugié
Le docteur Ahn Chan-il est un réfugié nord-coréen. Le 15 juillet dernier, il a fondé en Corée du Sud un institut de recherche dédié à son pays d’origine. L’objectif est de faire le lien entre la recherche et la réalité nord-coréenne, dans le but de mettre au point des solutions aux problèmes politiques, économiques et sociaux que connaît la Corée du Nord.
Ahn Chan-il est aussi le premier réfugié venu du Nord à obtenir son doctorat au Sud. Il nous raconte son parcours, son institut, et ses ambitions concernant la réunification nationale.

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